Chronique

La chronique plein air n°5

ÉDITION NUMÉRO 5
Des nouvelles fraîches …

MATÉRIEL DE SKI
Stöckli, un modèle d’affaires semblable à celui d’Avalanche…

Il y a quelques semaines mon ami Raymond Lesage, vous avouait son coup de cœur pour le ski Stöckli. J’ai le même coup de cœur depuis 20 ans. J’avais alors reçu une paire de skis d’un ami albertain avec comme seule inscription sur la boite: Try these!

Ce qui fut fait par une journée particulièrement glacée. WOW, ça tenait, ça ne vibrait pas et à la fin de la journée, mes genoux étaient encore souples!

Je suis un passionné de ski mais aussi un passionné de commerce. J’ai donc fait des recherches sur Stöckli. Une entreprise familiale fondée en 1935 par Josef Stöckli près de Lucerne. Alors que les autres fabricants suisses disparaissaient un à un, Stöckli mettait sur pied des boutiques pour distribuer ses skis. Et c’est d’ailleurs l’existence de ces boutiques qui ont permis à Stöckli de se développer et de faire équipe avec sa clientèle. Ceci, et la confiance des 80 employés…

Stöckli fait quelques modèles de skis, mettant l’accent sur la qualité de la conception et de la construction quitte à se priver de certains segments de marché. Chez Avalanche, nous croyons également à la primauté de la qualité. Nous avons adopté le modèle de distribution en créant des boutiques Avalanche. Nos designers logent à la même adresse que notre toute première boutique et notre équipe chargée de la broderie, au bout du stationnement.

Stöckli, une marque bien en évidence à notre boutique de Beaupré.

Jean-François Caron
Président d’Avalanche

VÊTEMENTS DE SKI
La base: le sous-vêtement…

Le rôle premier d’un sous-vêtement de ski est d’éloigner l’humidité corporelle de la peau et de garder au chaud. Impossible de passer sous silence le rôle du mouton mérinos dont la laine a révolutionné cet article de base. Deux à trois fois plus fine qu’un cheveu humain, cette fibre est naturellement antistatique, antibactérienne, anti-odeurs, élastique et poreuse. Elle ne pique pas parce que trop fine et peut absorber jusqu’à 35 % de son poids d’humidité, ce qui suffit amplement pour un skieur alpin. La laine mérinos est tellement appréciée des tisserands que les producteurs n’hésitent pas à investir en recherche pour la rendre encore meilleure. C’est ainsi que les vêtements en laine mérinos résistent mieux qu’avant à la température de la sécheuse, s’ils y sont placés par inadvertance. La laine mérinos se lave facilement et sèche si rapidement que l’utilisation de la sécheuse n’est pas nécessaire.

Avec toutes ses qualités, la laine mérinos n’a qu’un seul défaut : son prix, surtout pour la plus fine. Elle vient de loin, principalement d’Australie où un mouton peut produire 4 kg de laine par an. La tonte, le traitement et l’acheminement chez le tisserand souvent en Asie sont autant d’étapes qui jouent sur le coût final et comme la demande est nettement supérieure à l’offre, les vêtements 100 % laine mérinos de qualité sont vendus à prix d’or. Heureusement pour le ski alpin, on retrouvera toutes ses propriétés dans un tissu comportant 50 % de laine mérinos de qualité supérieure moins coûteux.

Véronique Dufour
VP Développement, vente au détail, marketing